Description
Aujourd’hui. Le danmyé-kalennda-bèlè s’affirme de plus en plus comme un marqueur incontournable de l’identité martiniquaise, une source d’inspiration pour les créateurs contemporains, une contribution appréciable à l’enrichissement culturel de l’humanité.
Malgré les brutalités subies et le dénigrement, la culture danmyé-kalennda-bèlè, constituée principalement à partir des expressions cultuelles et profanes des Africains réduits en esclavage, a su résister à l’épreuve du temps, s’adapter aux circonstances historiques et maintenir sa vitalité. Elle a été et est un reflet de nos souffrances, de nos joies, de nos espérances, des chemins parcourus ou essayés. Elle reflète… et aussi forge l’âme martiniquaise !
L’association Mi Mès Manmay Matinik (AM4), créée en 1986 après un travail préparatoire de quatre ans, consacre ses efforts à l’étude, à la transmission et au développement de cet héritage ancestral. Il s’agit de retrouver et préserver le lien entre les générations, de surmonter les préjugés racistes et sociaux, de s’écarter du folklodoudouisme et aussi de toute approche superficielle, conservatrice ou encore faussement moderne.
Ce premier tome est consacré aux instruments tibwa et tabou déjanbé.