Description
Cet ouvrage porte essentiellement sur une ‘middle-class aristocracy’ que l’on appelle à la Martinique les “Métropolitains”, des “Blancs” migrant au pays de la négritude. Il ne cherche pas à montrer comment ce groupe participe à la monopolisation d’une économie politique de la dépendance coloniale à la France. Il tente de saisir comment un des groupes porteurs de cette « situation coloniale », selon la fameuse expression de G. Balandier, pense son expérience locale à la Martinique, fabrique ses styles de vie, compose avec la présence de 95 % de Noirs antillais. Plus précisément, il cherche à comprendre de quelles façons ces multiples agents transplantés provisoirement ou durablement dans cette île caribéenne se définissent eux-mêmes et se posent dans l’espace insulaire, à la fois hors des structures locales et structuralement liés à ce régime économico-politique impérialiste.