Description
Aujourd’hui, le danmyé-kalennda-bèlè s’affirme de plus en plus comme un marqueur incontournable de l’identité martiniquaise, une source d’inspiration pour les créateurs contemporains, une contribution appréciable à l’enrichissement culturel de l’humanité.
L’association Mi Mes Manmay Matinik {AM4), créée en 1986, consacre ses efforts à l’étude, à la transmission et au développement de cet héritage ancestral. Il s’agit de préserver le lien entre les générations, de surmonter les préjugés racistes et sociaux, de s’écarter de la folklorisation et aussi de toute approche superficielle, conservatrice ou faussement moderne.
Après le tome 1 consacré aux instruments tibwa et tanbou déjanbé, et le tome 2 étudiant les danses kalennda-bèlè, ce tome 3 aborde les jes djérié {traditions de combat). li y a le ladja ou danmyé {appelé encore wonpwen et kokoyé), incontestablement le plus populaire, aujourd’hui en pleine réorganisation. Il y a aussi le wolo (combat dans l’eau ou au sol, près de la mer ou des cours d’eau) et le konba baton (combat avec les bâtons) dont la réorganisation est entamée. Trois arts distincts et à l’implantation différente, mais dont l’unité culturelle ne peut être mise en doute. L’ouvrage aborde aussi les efforts qui ont été et qui sont entrepris pour étudier, réhabiliter et réorganiser ces arts.