Description
Aujourd’hui, le danmyé-kalennda-bèlè s’affirme de plus en plus comme un marqueur incontournable de l’identité martiniquaise, une source d’inspiration pour les créateurs contemporains, une contribution appréciable à l’enrichissement culturel de l’humanité. L’association Mi Mès Manmay Matinik (AM4), créée en 1986 après un travail préparatoire de quatre ans, consacre ses efforts à l’étude, à la transmission et au développement de cet héritage ancestral. Il s’agit de retrouver et préserver le lien entre les générations, de surmonter les préjugés racistes et sociaux, de s’écarter du folklodoudouisme et aussi de toute approche superficielle, conservatrice ou encore faussement moderne. Après le tome 1 consacré aux instruments tibwa et tanbou déjanbé, ce tome 2 aborde les danses (bèlè, kalennda, lalin klè/douvan jou, travay) : une grande diversité à travers un foisonnement de formes, de styles, d’appellations, et aussi une profonde unité qui s’incarne dans des principes techniques et de danse transversaux et dans le sens. Il aborde aussi le processus actuel de réorganisation des espaces de vie et d’apprentissage qui reflète, tout naturellement, cette problématique d’unité dans la diversité dont est porteuse notre culture.